Elever seul vos enfants vous donne droit à des aides financières spécifiques pour les frais de garde, le logement et les loisirs. Elles sont calculées en fonction de vos ressources.
Les aides attribuées au moment du divorce
L’aide juridictionnelle : celle-ci est destinée à pallier les frais de la procédure de divorce (honoraires d’avocat, d’huissier, expertises…). La demande est à formuler auprès du bureau d’aide juridictionnelle du Tribunal de Grande Instance (TGI) de votre domicile.
La pension alimentaire : généralement fixée par le juge au moment du divorce, cette dernière est attribuée par l’ex conjoint à celui ou celle qui assume la garde principale des enfants, leur entretien et leur éducation.
La prestation compensatoire : elle peut être exigée par le juge si le divorce entraine une disparité de situation entre les époux. Elle est calculée en fonction des besoins et des revenus des conjoints.
La somme versée pour l'aide juridictionnelle dépend de vos ressources mensuelles : pour une aide totale, vos ressources doivent être inférieures à 929 euros et pour une aide partielle à 1 393 euros.
Les aides mensuelles dispensées par la CAF
Le RSA, versé par la CAF sous condition de ressources, remplace désormais l'allocation de parent isolé. Le test de simulation mis en ligne par la Caisse d'allocation familiale permet d'évaluer le montant de vos droits.
L'allocation de soutien familial : sur demande, elle peut provisoirement vous être accordée en cas d'absence de paiement de la pension alimentaire, dû au décès de votre conjoint ou si l'un des deux parents ne pourvoit plus à l'entretien des enfants.
Un complément familial est également proposé aux familles de plus de trois enfants à charge de moins de 21 ans. Il n'y a pas de démarche à effectuer, cette allocation vous sera versée directement si vos revenus n'excédent pas le plafond (43 853 euros annuel pour un parent isolé de trois enfants).